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ESPAGNE, CHILI, COLOMBIE, VENEZUELA, PANAMA, URUGUAY :

Comme en France, l’enfant doit placer sa dent sous l’oreiller pour que la souris appelée Ratoncito Pérez lui offre une pièce.

La petite souris cohabite avec une autre tradition. Lorsque l’enfant perd sa première dent de lait, il doit se tourner vers le soleil et lui demander d’échanger sa quenotte nommée « dent d’âne » contre une « dent de gazelle ».

L’enfant doit placer sa dent dans un verre d’eau. Durant la nuit, la petite souris nommée « el ratoncito » boit toute l’eau ainsi que la dent pour laisser en échange, une pièce dans le verre vide.

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PAYS-BAS, FINLANDE, IRLANDE, POLOGNE, GRANDE-BRETAGNE, CANADA, ÉTATS-UNIS, ALLEMAGNE, NORVÈGE :

La fée des dents remplace la petite souris que nous connaissons en France, mais le rituel reste le même : l’enfant doit placer sa quenotte sous l’oreiller pour que la fée des dents la remplace par une pièce.

Topino (la petite souris) et Fatina (la fée des dents) cohabitent !

Retrouvez nos conseils et créez son mémo des 1ères fois

Votre enfant évolue de jour en jour… C’est le moment de commencer à remplir le mémo des premières fois pour ne rien oublier.

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L’enfant doit jeter sa dent sur les toits et demander aux oiseaux de lui en apporter une nouvelle.

La croyance veut que lorsqu’un enfant perd une dent, il la jette au-dessus du toit de la maison. Ainsi, il peut espérer qu’on lui en rendra une autre aussi solide et aussi blanche que les dents de cette souris.

Les enfants jettent leurs dents de lait au-dessus du toit de leur maison sans ouvrir la bouche. La croyance veut que si un lézard aperçoit la cavité vide, les dents risquent de ne plus pousser.

Les enfants doivent jeter leur dent au-dessus du toit de leur maison et chanter des chansons pour demander d’avoir des dents définitives en bonne santé.

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La petite souris aux quatre coins du monde  

Cette première dent de lait est un événement ! Chez certains bébés, elle a pu passer quasi inaperçu, alors que chez d’autres la poussée dentaire peut être une période mouvementée avec une percée de la dent autour du 5ème jour. Pour les prochaines, sachez que d’une dent à l’autre, la poussée dentaire peut se dérouler de façon très différente. Notre conseil : anticipez l’arrivée d’une future quenotte en vous équipant d’anneaux de dentition que vous mettrez au réfrigérateur et d’un doigt de massage qui vous permettra de masser sa gencive et de soulager bébé.

Bravo ! Cette étape est le signe que la tonicité musculaire de votre bébé progresse, ainsi que ses fonctions d’équilibre. Pour cette première fois, il est normal que votre enfant place ses mains vers l’avant et écarte ses jambes pour rester en appui. Cette position « en tripode » est encore précaire et ne doit pas être maintenue trop longtemps, au risque de fatiguer votre enfant et elle doit être toujours sécurisée. 

Petit à petit, les muscles de son dos vont se renforcer et votre bébé va perfectionner son équilibre pour rester assis sans appui. Les mains libres, il va bientôt pouvoir se pencher en avant, faire pivoter ses fesses et bien sûr saisir des objets, des jouets et commencer à manger seul. De nouvelles explorations et de  nouvelles expériences pour bientôt…

Acquisition importante ! Désormais, votre enfant se déplace en position basse, en rampant sur le ventre, en saut de lapin ou à 4 pattes et acquiert une ainsi certaine autonomie. 

Si ce n’est pas déjà fait, c’est le moment de mettre en hauteur et de ranger tout ce qui craint ! Maintenant, la coordination entre les deux hémisphères de son cerveau lui permet d’alterner des mouvements des bras et des jambes : la base de la marche. 

Bientôt, attendez-vous retrouver votre enfant en position du chevalier servant, c’est-à-dire un genou au sol : le signe qu’il est capable de lâcher un appui après l’autre. 

C’est le mouvement naturel pour se relever. Souvent un bébé privilégie un côté en sollicitant plus une jambe. Cela ne veut pas dire qu’il ressent une gêne du côté le moins actif, ni qu’il est droitier ou gaucher.

Les premiers pas sont toujours un moment très émouvant. La démarche est raide, peu assurée, mais votre bébé se tient debout seul et s’avance vers vous. Développement musculaire, coordination de ses mouvements, équilibre : tout y est… ou presque ! 

Pour l’aider, tenez-lui les mains sans positionner ses bras plus hauts que ses épaules (sinon, c’est fatigant pour lui). Puis progressivement, essayez de le tenir simplement juste du bout des doigts. 

Lorsque les bébés font leurs premiers pas, ils continuent à se déplacer à 4 pattes. C’est normal et c’est une bonne chose, car c’est pour lui l’occasion d’apprendre à faire des transferts de position. Pensez à le laisser pieds nus, les nombreuses terminaisons nerveuses de sa voûte plantaire lui permettront de mieux sentir le sol et de parfaire son équilibre. 

Ça y est ! votre enfant monte seul les escaliers debout sur ses jambes. Il pose un pied puis l’autre sur chaque marche, tout en se tenant des deux mains à la rampe. Ce n’est que vers 3 ans ou 3 ans et demi, qu’il saura monter en alternant ses pas comme un adulte et en se tenant à la rampe d’une seule main. 

Vers 5 ans, il maitrisera complètement la montée et la descente. D’ici là, il est important de l’encourager et de le sécuriser en restant à proximité. Expliquez-lui l’intérêt de bien monter et descendre les escaliers et montrez-lui comment faire, sous forme d’un jeu de mime. 

Et si votre habitation est de plain-pied, pensez aux tobogans dans les jardins publics pour que votre enfant se familiarise avec les escaliers. Il imitera les enfants les plus âgés et se fera des copains !

Peu importe que votre enfant ait gagné ou perdu. Le plus intéressant pour son développement est qu’il ait participé. L’exercice physique est essentiel pour son bien-être et sa santé. La pratique régulière d’un sport favorise l’acquisition de nombreuses habiletés physiques et psychologiques. 

Votre enfant commence ainsi à intégrer certaines valeurs comme le respect des autres, la loyauté et le « vivre ensemble ». Le sport lui permet de gagner en estime de soi, en confiance et d’apprendre à gérer ses émotions. Quel que soit le résultat de cette première compétition, rassurez et encouragez votre enfant en vue d’une prochaine. 

Rappelez-lui aussi qu’il doit jouer par plaisir et chercher à gagner pour lui, pas pour écraser les autres. S’il échoue, ce n’est pas un drame. En résumé : « Tu ne perds jamais : soit tu gagnes, soit tu apprends »

Waouh ! Vous venez de faire l’acquisition d’une magnifique paire de chaussures de grands avec des lacets ! L’objectif est donc que votre enfant apprenne à nouer ses lacets seul et qu’il gagne en autonomie. Généralement, les enfants parviennent à maîtriser ce geste vers cinq ans, lorsqu’ils savent s’habiller seuls. 

Premier conseil : soyez patient(e) ! Deuxième conseil : lorsque vous montrez à votre enfant les étapes à suivre, placez-vous à côté de lui plutôt qu’en face de lui. Il pourra vous imiter plus facilement. 

Enfin, autre astuce qui peut faire l’objet d’un DIY : dans un carton épais, découpez la forme d’une semelle et faites des trous pour reproduire les œillets. Cousez ensemble deux moitiés de lacets de couleurs différentes. Votre enfant repèrera ainsi mieux les gestes qu’il doit faire

Top ! Premier matin que votre enfant s’habille seul… même si lundi est boutonné avec mardi et si les chaussures sont inversées. C’est une première étape encourageante. C’est le signe qu’il est en train d’acquérir la motricité fine et la coordination nécessaires. Pour l’accompagner dans ce nouvel apprentissage, quelques conseils… 

Le soir, lisez-lui l’histoire d’un personnage qui s’habille : ça pourra le motiver et l’aider à mémoriser dans quel ordre on met les vêtements. Encouragez aussi votre enfant à se déguiser : c’est un exercice ludique. 

Le soir, préparez avec lui ses vêtements en fonction des activités du lendemain afin d’éviter d’éventuelles négociations matinales. Enfin, privilégiez encore pendant quelques temps, les vêtements amples, faciles à enfiler et sans boutons (élastiqués à la taille). Soyez patient(e), encouragez et acceptez les fashion faux-pas !

Bye-bye les stabilisateurs ! Votre enfant vient de s’élancer pour la première fois sur son vélo, comme un grand. C’est le signe qu’il a acquis un certain équilibre et qu’il parvient à coordonner ses mouvements. Prochaine étape : partir ensemble pour une courte balade. 

Avant le départ, ré-ré-ré-expliquez-lui qu’il faut impérativement qu’il regarde là où il veut aller pour éviter les chutes. Assurez-vous que sa selle est réglée afin qu’il pose bien les pieds au sol. Montrez-lui de nouveau comment monter et descendre seul de son vélo, ainsi que freiner avec les deux freins. *

Pour l’aider à bien maitriser la technique de pédalage, demandez-lui de démarrer en positionnant le pied avant au-dessus du niveau de l’axe du pédalier. Et pour qu’il prenne plus facilement de l’élan, commencez la balade dans une pente douce. Roulez jeunesse… toujours avec un casque, bien sûr !

Cette première dent de lait qui bougeait est enfin tombée ! Pour certains enfants, la perte d’une première dent est un événement attendu ; pour d’autres, il est redouté. En général, les incisives centrales inférieures sont les premières dents à tomber vers l’âge de 6 ans, suivies des incisives centrales supérieures. 

Rassurez votre enfant. Rappelez-lui que ce processus est naturel et que bientôt une nouvelle dent va pousser, sans occasionner de douleur. La perte de cette première dent de lait (et des suivantes) est aussi l’occasion d’insister sur l’importance de l’hygiène bucco-dentaire : deux brossages par jour et des visites régulières chez le dentiste. Et au fait, qu’est-ce qu’on fait de cette petite dent ?

Demandons son avis à la petite souris…

Votre enfant a reçu ses deux premières injections vaccinales et certificat médical en poche, vous l’avez inscrit aux bébés nageurs. 

Ces séances en piscine vous offrent à tous les deux un moment à la fois ludique et complice. Dans l’eau, votre bébé retrouve rapidement les réflexes natatoires qu’il a acquis dans votre ventre, c’est à dire : jusqu’à l’âge d’un an environ, lorsqu’un bébé est sous l’eau, il retient automatiquement sa respiration et agite ses membres pour se déplacer. 

Impressionnant ! Au fil des séances, des jeux avec des ballons, des frites, des tapis… vont lui permettent d’apprendre à mieux coordonner ses mouvements et vont favoriser son développement psychomoteur. 

Petit à petit, il va prendre confiance en lui. Un conseil : la piscine, ça creuse. Prévoyez un petit biberon chaud pour après la baignade.

Ça y est ! Votre enfant vient de faire sa première glissade en toboggan ! Pour l’instant, vous restez toujours à ses côtés pour l’assurer à la montée et lui tenir la main à la descente. 

Quand votre enfant aura plus d’expérience, vous assurerez toujours sa montée, mais vous pourrez le laisser glisser en confiance et simplement l’accueillir à l’arrivée. 

Cette nouvelle activité lui permet de gagner en confiance en soi et aussi d’interagir avec d’autres enfants. Sans compter que grimper, marcher, courir, glisser constitue un exercice physique bénéfique pour son développement moteur et son renforcement musculaire. 

Le toboggan fait vivre à votre enfant de nombreuses émotions : l’attente au pied de l’échelle, l’excitation mêlée d’appréhension en haut, puis le plaisir de la glisse et la fierté d’arriver en bas. Autant de bonnes raisons de recommencer, re-recommencer…

Ce premier bonhomme-têtard que vient de dessiner votre enfant, c’est vous ? 

Chouette !... Au stade du bonhomme-têtard, votre enfant a conscience que son dessin peut représenter quelque chose. Il maitrise le tracé des spirales, des courbes, des cercles, des zigzags… 

Une grammaire graphique qui va lui permettre de libérer son imagination et se lancer dans des représentations plus poussées. Pour l’encourager, n’essayez pas de trouver un sens caché à ses dessins. Aidez-le plutôt à libérer sa créativité en lui posant des questions : « Que se passe-t-il dans ton dessin ? », « Y a-t-il des personnages ? », « Quel temps fait-il ? » ... 

Invitez-le à vous raconter son dessin. Aussi, ne vous limitez pas à dire que son dessin est beau. Montrez-lui votre intérêt en le félicitant sur le choix habile d’une couleur, un détail…

Déjà la fin d’année et votre enfant vient de participer à son premier spectacle. Pour tous les parents, ce moment est toujours très émouvant : il grandit vraiment ! 

Qu’il s’agisse d’une comédie musicale ou d’un spectacle de danse ; durant les répétitions, votre enfant a appris à surmonter sa timidité, à apprivoiser son trac et à gagner en confiance. Lors de la préparation de ce spectacle, il a pu développer des habiletés sociales, comme l’écoute ou l’empathie. Il a aussi intégré des notions comme la coopération et l’esprit d’équipe. 

En apprenant un texte, une chanson ou un enchainement de mouvements, il a exercé sa mémoire et a développé sa concentration. L’artiste mérite vos félicitations et vos encouragements. 

Vous pourrez vous appuyer sur cette première expérience et le rassurer s’il est réticent lors d’un prochain spectacle.

C’est la fête et votre enfant s’est décidé à se déguiser : bonne idée ! Cette activité stimule sa créativité, il joue à être un autre, dans un autre monde, où tout est possible. 

Il libère son imagination en « faisant semblant » et se raconte son histoire. S’il se déguise avec d’autres enfants, il développe sa sociabilité. 

Se déguiser est aussi l’occasion d’exercer son habileté pour s’habiller : bon point pour la routine du matin ! Un conseil pour encourager votre enfant à se déguiser : créez une malle aux trésors pleine de vêtements chinés, de morceaux de tissus, d’accessoires (chapeaux, foulards, bijoux…). 
Ajoutez des livres, un vieil appareil photo, de la vaisselle en plastique, un instrument de musique, des fausses fleurs… Astuce : faites tourner les trésors de façon à renouveler l’intérêt pour le déguisement.

C’est la belle saison et pour la première fois, votre enfant vient de gratouiller la terre avec ses mini-outils. Que vous ayez un jardin ou un balcon, cette nouvelle expérience est éducative et bénéfique pour lui. 

Une petite séance de jardinage stimule ses sens, lui permet d’observer la nature et les animaux, et d’apprendre à les respecter. 

Pour votre enfant, c’est aussi l’occasion de comprendre d’où viennent les fruits et légumes qu’il mange : premier pas vers une éducation alimentaire réussie ! La prochaine fois, demandez-lui d’arroser des graines que vous avez semées ensemble : cela le responsabilisera. 

Il prendra aussi conscience des saisons et il apprendra la patience. Si vous n’avez pas de jardin, une idée de DIY à faire à deux : découpez le bas d’une bouteille, collez des yeux et un nez dessus. Remplissez-la de terreau, semez des lentilles et arrosez… Surprise !

Oh, le beau bouquet ! Votre enfant a cueilli plein de fleurs sauvages dans le jardin ou lors d’une balade à la campagne. Pour lui, cette activité est une source d’émerveillement et d’enrichissement. 

Elle lui permet de découvrir la nature. Il peut aussi perfectionner sa motricité fine en attrapant les tiges et développer ses sens, son attention, sa concentration, sa créativité et sa connaissance des couleurs. 

Profitez d’une prochaine cueillette pour parler avec lui de la nature, des animaux, des saisons… 

Expliquez-lui aussi que certaines fleurs sont toxiques (muguet, jonquilles, pervenches…) et qu’il ne doit pas les toucher, même si elles sont très jolies ou sentent très bon. De retour à la maison, vous pourrez ensemble mettre le beau bouquet dans un vase : l’occasion de verser et transvaser de l’eau ! 

Un moment partagé à la fois simple, ludique et éducatif....

Depuis toujours, votre enfant aime jouer avec un ballon et il vient de marquer son premier but : Bravo champion(e) ! Il parvient donc à taper dans un ballon devant lui avec un pied ou l’autre, sans tomber et commence même à diriger plus ou moins ses « frappes ». 

Son sens de l’équilibre et sa motricité fine progressent. Actuellement, il développe de nombreuses habiletés : la perception de son corps et de l’environnement, la coordination de ses mains, la coordination entre ses yeux et ses pieds ou ses mains, ainsi que sa planification motrice lorsqu’il s’agit d’ajuster sa force d’un tir pour atteindre une cage. 

Si votre enfant aime jouer au ballon, proposez-lui d’autres ateliers qui vont perfectionner ses compétences : jouez aux quilles, faites-vous des passes, ou improvisez un jeu de hockey avec un bâton…

Dès les premières semaines, votre bébé a souri. Il souriait alors « aux anges » : un sourire réflexe, signe d’un état de bien-être.

Mais là, émerveillement ! Votre enfant vient de vous sourire à vous, rien qu’à vous. Par imitation, il vient de vous faire un « sourire social ». 

Désormais, il est suffisamment mature pour sourire selon sa volonté. 

Le sourire est en train de devenir un élément de communication avec vous et tout son entourage. Encouragez-le en répondant à ses sourires par un grand sourire, les yeux dans les yeux. Souriez-lui également pour qu’il vous réponde. Cet échange est une belle façon de développer sa confiance en lui et d’assimiler qu’un sourire déclenche une interaction avec vous et tous ceux qui lui sourient.

Quel bonheur, ce premier rire ! Et ça ne n’est qu’un début... Généralement, les bébés commencent à rire entre 4 et 8 mois.

 A ce stade, leurs rires sont des réactions à des stimulations extérieures qui sont procurées par ses sens : surtout la vue, l’audition et le toucher. 

Bientôt, il rira aux éclats lorsque vous jouerez à vous cacher derrière vos mains et à les ouvrir en disant « Coucou ! ». 

Ce sera alors le signe qu’il maîtrise le concept de permanence. Plus tard, il sera capable de rire en réaction à des scènes qu’il trouve amusantes. En attendant, faites rire votre enfant : chatouillez-le, faites des grimaces et des sons rigolos, faites-lui le jeu de la petite bête qui monte, qui monte… Les bienfaits du rire ne sont pas à prouver : ces émotions positives entrainent la libération d’hormones associées au plaisir.

Super fort ! Votre enfant vient de décoder son premier mot. Il s’agit bien sûr d'un mot court, composé de syllabes simples comme « mi » ou « pa ». 

Même s’il lit de façon saccadée, le processus de la lecture est enclenché. Petit à petit, il va développer sa compréhension des mots et des textes qui lui sont lus. 

Pour l’aider dans cet apprentissage, lorsque vous lui lisez une histoire, suivez avec votre doigt mot à mot. Laissez traîner des livres dans la maison afin que s’il s’ennuie, il puisse lire.

 Dans un premier temps, choisissez des livres très imagés, avec peu de texte. Pour l’encourager, écrivez-lui des petits messages avec son goûter, sur la porte du réfrigérateur, sous son oreiller… 

Montrez-lui aussi l’intérêt de savoir lire dans la vie de tous les jours : pour trouver une information qui l’intéresse, pour s’orienter lors d’une balade…

Bravoooo ! Votre bébé vient de signer pour la première fois. C’est la preuve qu’il a acquis la force musculaire nécessaire dans ses mains et qu’il a mémorisé les gestes que vous lui avez montrés. 

Ce n’est qu’un début et attendez-vous à ce que bientôt, votre enfant utilise d’autres signes pour communiquer avec vous, car depuis des semaines que vous signez, il enregistre, il enregistre… 

Encouragez-le en continuant à associer mot-geste et en étendant le répertoire. Cette gestuelle lui permet d’exprimer ses besoins et ses émotions, ce qui va faciliter ses interactions avec vous et tout son entourage… 

Jusqu’au jour où il va commencer à parler avec un vocabulaire remarquablement étendu, grâce notamment à la pratique de la langue des signes

Votre bébé vient de franchir une étape clef dans le développement du pré-langage ! Désormais, il produit de petits gazouillis avec sa gorge, sa glotte, ses lèvres et sa langue. 

Dans les prochaines semaines, il va faire ses gammes de voyelles et explorer de nouveaux sons jusqu’à l’âge de 6 mois environ, où il commencera à prononcer des consonnes et à produire des syllabes comme « da-da », « ba-ba » … 

Pour accompagner votre enfant dans cette nouvelle acquisition, parlez-lui, appelez-le par son nom, adressez-vous à lui vous en employant « je », racontez-lui des histoires et chantez-lui des comptines… 

C’est en saisissant chaque opportunité de lui parler que vous lui donnerez le goût de communiquer davantage.

Vous l’attendiez avec impatience… Moment magique : votre bébé vient de dire « maman » / "papa"  Il ne s’agit pas d’un babillage hasardeux, mais bien vous que votre enfant appelle.

 C’est le moment de l’encourager dans l’acquisition du langage. Parlez-lui ! Lorsqu’il pointe du doigt un objet, nommez-le. 

Commentez-lui ce que vous êtes en train de faire : par exemple, lorsque vous lui donnez à manger.

 Votre enfant aura envie de vous imiter et utilisera ces mots plus tard. S’il ne les répète pas immédiatement, ne lui demandez pas de le faire : dans tous les cas, il enregistre. 

Lorsqu’il ne prononce pas correctement un mot, n’exigez pas qu’il le reproduise correctement. 

Encouragez-le et prononcez à votre tour le mot lentement et en exagérant la prononciation. En associant aux mots, des sons, des images ou des sensations, votre enfant arrivera d’autant mieux à les comprendre et à les retenir.

Votre enfant vient de dire son premier « oui» et ce n’est pas le dernier ! Préparez-vous à l’entendre souvent car il entre dans sa phase d’affirmation de soi. Il y a quelques mois déjà, il a compris qu’il était un individu distinct de vous. Désormais, il veut affirmer sa différence. « Je dis oui, donc je suis ! » pourrait résumer ce stade important pour le développement de sa personnalité. La période s’avère souvent épuisante pour les parents… Patience. Posez des limites, elles rassurent et aident à se construire. Expliquez la nécessité de se faire respecter, tout en respectant les autres. 

Votre enfant vient de dire son premier « noooon » et ce n’est pas le dernier ! Préparez-vous à l’entendre souvent car il entre dans sa phase d’affirmation de soi. 

Il y a quelques mois déjà, il a compris qu’il était un individu distinct de vous. Désormais, il veut affirmer sa différence. « Je dis non, donc je suis ! » pourrait résumer ce stade important pour le développement de sa personnalité. 

La période s’avère souvent épuisante pour les parents… Patience. Posez des limites, elles rassurent et aident à se construire. Expliquez la nécessité de se faire respecter, tout en respectant les autres. 

Entendez et comprenez son refus, mais rappelez-lui aussi qu’il a tout à fait le droit de dire non, mais qu’il doit accepter que vous aussi, vous puissiez lui dire non.

Miam ! Avec l’accord de votre pédiatre, votre bébé commence à diversifier son alimentation. Cette étape correspond à de nouveaux besoins nutritionnels; elle va permettre à votre enfant de découvrir des saveurs et des textures nouvelles. L’éducation de son goût commence vraiment !

Les produits du commerce sont pratiques, mais vous pouvez aussi préparer vous-même ses repas. Achetez de préférence des fruits et légumes de saison frais. S’ils sont surgelés, ils doivent être nature, sans sel, ni sucre. Faites-les cuire à l’eau sans sel et mixez-les en une purée parfaitement lisse, dans laquelle vous ajoutez un peu de matière grasse (de l’huile de colza, de noix, d’olive ou du beurre). 

Au début, il est préférable de faire découvrir un seul goût à la fois à bébé. Réservez les mélanges aux textures plus grossières pour plus tard…

Bravoooo ! Votre enfant vient de réussir à écrire son nom. La calligraphie n’est pas parfaite, mais c’est le signe qu’il contrôle de mieux en mieux les muscles de ses doigts et de son poignet. L’école se chargera de l’enseignement formel de l’écriture. 

Cependant, à la maison, vous pouvez lui proposer des entraînements ludiques pour faire progresser sa motricité fine. 

Pour qu’il ait envie de s’exercer, demandez-lui par exemple, d’écrire avec votre aide, « maman », « papa », ou des prénoms sur des marque-places, ou un produit qu’il a très envie de manger sur la liste de courses… 

Jouez aussi avec lui à repérer des lettres sur un paquet de céréales, sur des affiches… Aidez votre enfant à avoir confiance en ses capacités. Pour ne pas se décourager, il doit comprendre que sa persévérance sera récompensée. Félicitez ses efforts et soulignez chaque progrès !

Allo, allo ?... Bravo ! Votre enfant vient de répondre au téléphone comme un grand. Plus jeune, il l’a déjà fait, mais il s’agissait d’un jeu d’imitation. Maintenant, il a acquis la maturité nécessaire pour imaginer l’interlocuteur qu’il connaît, chez lui et hors de sa vue, mais pourtant bien réel au téléphone

. « Mamy me parle, elle est présente mais je ne la vois pas » : cette dimension d’abstraction est assez complexe.

 Pour l’instant, ne vous étonnez pas qu’au téléphone, votre enfant ait un niveau de langage qui n’est pas celui qu’il a au quotidien, en face-à-face. Jusqu’à 4 ou 5 ans, il utilisera plutôt des mots isolés. Les énoncés compliqués seront rares et il aura tendance à tenir des propos principalement centrés sur lui-même. 

Normal donc qu’il ne demande pas spontanément des nouvelles à mamy !

Pour la première fois, votre enfant vient de faire un petit séjour chez les papys-mamys ou les cousins-cousines, loin de vous. 

Quelle que soit la façon dont s’est déroulée cette séparation, votre enfant a su vivre sans vous pendant plusieurs jours. Après avoir appris à se séparer de vous pour la nuit lorsqu’il était encore bébé, puis pour la journée quand il est allé à la crèche, chez la nounou ou à l’école ; votre enfant a franchi un nouveau cap. 

Rassurez-vous : vous avez confié votre enfant à des personnes qui l’aiment et qui prennent soin de lui. Il vit des expériences inédites et gagne en autonomie. De votre côté, c’est le moment de souffler, de prévoir tout plein d’activités… ou pas ! 

Profitez de ces quelques jours pour vous retrouver entre vous, vous reposer… Cette courte séparation va renforcer chez chacun, l’envie de vous revoir.

Du sable mouillé dans un moule, on tapote un peu, on retourne… Et hop, voici le premier pâté réussi ! 

Que vous soyez sur la plage ou dans un bac à sable, votre enfant aime exercer son habileté   manuelle avec le sable. En jouant, il stimule son sens du toucher et de la vue quand il le fait glisser entre ses mains. Avec le sable, votre enfant peut aussi cacher ses pieds et les faire réapparaitre. 

Encouragez cette activité en proposant de faire une prochaine fois, un grand château en famille. C’est un projet fédérateur ! Votre enfant aimera organiser l’espace, imaginer le déroulement des travaux et vous montrer ce que vous devez faire et avec quel outil : un vrai maître d’œuvre ! 

Prévenez votre enfant que le lendemain, le château aura probablement disparu. L’expérience lui enseignera que les choses sont parfois fragiles !

Premier jour à la crèche ! Bravo à votre enfant et à vous aussi, les parents qui avez su gérer vos émotions. Pour cette première journée, vous avez montré à votre bambin où il va dormir, où seront rangées ses affaires, ainsi que la pièce où il prendra ses repas. 

Votre présence l’a rassuré. Il vous a vu discuter en confiance avec la professionnelle référente qui s’occupera de lui et qui deviendra pour lui, un repère. Pour les prochains jours où vous l’accompagnez à la crèche, montrez- vous présent(e), mais laissez votre enfant s’aventurer, découvrir par lui-même les lieux et les jeux. Évitez de trop le solliciter pendant son exploration. 

Ainsi, il pourra prendre ses marques plus facilement et interagir avec les autres enfants. Dites au revoir, expliquez que comme hier, vous allez revenir bientôt le chercher. Contenez vos émotions et dites-vous que votre bébé ne se sentira bien que si vous partez serein(e).

Premier jour chez la nounou ! Bravo à votre enfant et à vous aussi, les parents qui avez su gérer vos émotions. Pour cette première journée, vous lui avez montré où il va dormir, où seront rangées ses affaires, ainsi que la pièce où il prendra ses repas. 

Votre présence l’a rassuré. Il vous a vu discuter en confiance avec sa nounou qui deviendra un repère pour lui. Pour les prochains jours où vous l’accompagnez chez la nounou, montrez-vous présent(e), mais laissez votre enfant s’aventurer, découvrir par lui-même les lieux et les jeux. Évitez de trop le solliciter pendant son exploration. 

Ainsi, il pourra prendre ses marques plus facilement et interagira éventuellement avec d’autres enfants. Dites au revoir, expliquez que comme hier, vous allez revenir bientôt le chercher. Contenez vos émotions et dites-vous que votre enfant ne se sentira bien que si vous partez serein(e).

Depuis le temps que votre enfant regardait d’autres bambins chevaucher des poneys roses et piloter des camions de pompiers à paillettes… ça y est : il vient de faire son premier tour de manège ! 

Sous un aspect divertissant, les manèges permettent aux enfants d’acquérir certaines compétences, dont la fonction symbolique. Lorsque le manège se met en marche, les parents disparaissent et réapparaissent à chaque tour. 

Cette succession d'apparitions/disparitions permet aux enfants de vérifier que leurs parents existent toujours lorsqu'ils sont hors de leur vue. Grâce aux manèges, les petits font également l’expérience du lien de cause à effet, tout en exerçant leur motricité fine : on appuie sur un bouton et le manège s'élève ; on le relâche, il redescend ! 

Les tours de manèges permettent aussi aux enfants d’intégrer les règles sociales : c’est chacun son tour. Seul hic avec le manège : négocier un nombre de tours et s’y tenir !

Pour vous, ce premier anniversaire sera certainement inoubliable ! 

Votre enfant lui, se souviendra surtout de ce que vous lui raconterez quand il sera plus grand et de ce qu’il verra sur les photos et les vidéos que vous avez prises.   

Mais c’était un beau moment qui a rassemblé toute la famille ! Pour ses deux ans, la situation aura un peu changé. Votre enfant aura commencé à prendre conscience qu’il est un être différent de vous, qu’il a ses envies et ses besoins : la fameuse phase d’affirmation de soi ! 

Pour ce prochain anniversaire, il sera bien sûr plus attentif à tout ce qui va se passer autour de lui ce jour-là. Cependant à cet âge, organiser le goûter d’anniversaire à la maison, après la sieste reste la meilleure option. Pour le gâteau, misez sur un gâteau au yaourt décoré, sur lequel vous pourrez mettre une bougie musicale ou une bougie magique. 

Votre enfant sera ravi du spectacle. Conseils : si votre enfant reçoit beaucoup de jouets, réservez-en quelques-uns que vous sortirez petit à petit, histoire qu’il en profite mieux.

Fini la nounou ou la crèche à plein temps. Votre enfant vient de découvrir l’école maternelle, qui n’est pas un mode de garde mais un lieu d’apprentissage scolaire. Avant la rentrée, vous lui aviez expliqué les différentes activités qu’il allait y faire, les copains qu’il allait rencontrer et le rôle de la maîtresse. 

Malgré cette préparation, le deuxième jour, certains tout-petits semblent dire "Retourner à l'école ? Mais j'y suis déjà allé hier !" et manifester leur désaccord : à l'école, on ne fait pas ce qu’on veut, il y a des règles à respecter, c’est bruyant et fatigant… 

Pas de panique ! Il est normal que les premières semaines, votre enfant puisse montrer des signes qui traduisent sa difficulté à s’adapter à cette nouvelle vie. Cette période d’adaptation peut prendre plusieurs semaines. 

Si votre enfant vous semble fatigué et si votre organisation le permet, ne mettez votre enfant à l’école que le matin afin qu’il puisse se reposer suffisamment.    

Un aménagement du temps scolaire peut être fait en première section de maternelle.

Vous l’attendiez… Vous venez de recevoir votre premier cadeau de fête des mères 100% made by votre enfant, assorti du chant d’une comptine très émouvant. Votre enfant est fier et vous aussi. 

Même s’il a été aidé, imaginez toutes les compétences qu’il a dû mettre en œuvre pour vous offrir ce présent… Outre cette dimension éducative liée à la confection du cadeau, la fête des mères permet aussi à l’enfant d’intégrer la valeur du don et de concevoir plus clairement le lien affectif qui l’unit à sa mère. 

Il réalise qu’il reçoit de sa part beaucoup d’amour et de soins. Le cadeau de la fête des mères est une façon symbolique de lui rendre. 

Conservez donc soigneusement ce présent, exposez-le dans un endroit visible de tous, faites-le remarquer à vos proches…  Montrez toute l’importance que vous lui accordez.

Vous l’attendiez… Vous venez de recevoir votre premier cadeau de la fête des pères 100% made by votre enfant, assorti du chant d’une comptine très émouvant. 

Votre enfant est fier et vous aussi. Même s’il a été aidé, imaginez toutes les compétences qu’il a dû mettre en œuvre pour vous offrir ce présent… Outre cette dimension éducative liée à la confection du cadeau, la fête des pères permet aussi à l’enfant d’intégrer la valeur du don et de concevoir plus clairement le lien affectif qui l’unit à son père. 

Il réalise qu’il reçoit de sa part beaucoup d’amour et de soins. Le cadeau de la fête des pères est une façon symbolique de lui rendre. 

Premier jeu de société en famille ! Peu importe qui a gagné, qui a perdu. L’important est que vous ayez passé un bon moment ensemble et que votre enfant ait appris ! 

L’intérêt des jeux de société n’est plus à prouver. Ils permettent aux petits dès deux ans, de développer de nombreuses compétences sur les plans moteur, cognitif, langagier et social. 

Capacité d’attention, mémoire, logique, sens de l’observation, motricité fine dans le maniement des cartes ou des pions, respect des consignes, patience, gestion des émotions en cas de défaite, estime de soi… 

Les jeux de société cochent toutes les cases pour faire grandir les enfants. Conseils pour de prochaines parties : ne surestimez pas les capacités de votre enfant. Si le jeu est trop difficile ou la partie trop longue, il pourrait se décourager. 

Et surtout variez les plaisirs avec des jeux faisant appel à son adresse, sa mémoire, sa capacité d’imitation…

Bravo ! Votre enfant s’est débrouillé comme un chef pour cette première recette. En réalité, vous avez plutôt cuisiné à quatre mains, mais votre enfant a indéniablement trouvé de l’intérêt à cette activité. 

Sans tarder, proposez-lui un nouvel atelier au cours duquel il pourra affiner sa motricité fine et sa dextérité en touillant ; ou s’il est plus grand, il pourra lire la recette et vous aider à calculer des proportions. Suivre une recette, c’est se concentrer, faire preuve de logique et entraîner sa mémoire. 

Comme toute activité manuelle, cuisiner permet à votre petit de développer son autonomie, sa créativité et sa confiance en lui. 

Cuisiner ensemble est aussi l’occasion d’éveiller le goût de votre enfant, qui aura davantage envie de découvrir un plat qu’il a préparé : parfait pour le familiariser avec des aliments qu’il ne connaît pas ou lui présenter des légumes qu’il boude pour l’instant. Ruse de parents…

Après avoir donné des bains à votre enfant accompagné(e) d’une sage-femme ou d’une puéricultrice, vous venez de réaliser pour la première fois, la toilette de votre nouveau-né à la maison.

S’il s’agit de votre premier enfant, il est probable que vous ne vous soyez pas senti(e) totalement à l’aise. Normal ! Tous les parents connaissent le stress du premier bain à la maison. Rassurez-vous, vous allez vite progresser dans la technique, améliorer votre organisation, vous détendre et prendre confiance. Le bain sera alors un moment de complicité avec votre enfant. 

Profitez-en pour lui parler, nommer les parties de son corps, lui expliquer vos gestes d’une voix douce, lui chanter une comptine… Et même après l’avoir séché, vous pourrez finir par un temps de massage.

Votre enfant commençait à être gêné par des mèches de cheveux tombant devant ses yeux ou recouvrant sa nuque… Il fallait faire quelque chose ! Vous (ou votre coiffeur en salon ou à domicile) avez donné les coups de ciseaux qu’il fallait pour équilibrer la pousse et harmoniser la chevelure. Ça change sa petite frimousse !

Ne soyez pas pressé(e) pour la prochaine coupe. Contrairement aux idées reçues, couper les cheveux ne permet pas de les renforcer et ne les affaiblit pas non plus. Le nombre et l’implantation des follicules pileux sont principalement déterminés par l’hérédité. En revanche, la nature et la couleur des cheveux pourront se modifier au cours des premiers mois et premières années. Il va falloir attendre pour savoir exactement de qui votre bébé a hérité sa chevelure…

Bravo ! Votre enfant vient de faire son premier passage « productif » sur le pot. C’est le signe qu’il est en train d’acquérir la maturité physiologique et psychologique pour devenir propre. 

Ses passages sur le pot vont devenir réguliers ! Pensez à bien féliciter votre enfant à chaque fois qu’il vous demande à aller sur pot. Essayez de ne plus lui mettre de couche la journée. Pour le motiver, optez plutôt pour des culottes en coton ou des culottes d’apprentissage. Pensez aussi à l’habiller avec des vêtements faciles à enlever en cas d’urgence. 

Pour l’aider, demandez-lui régulièrement s’il a envie d’aller sur le pot. À son âge, il est normal qu’il oublie, surtout s’il est concentré sur un jeu. 

En cas d’accident, ne le disputez pas. Dites-lui que ce n’est pas grave, félicitez-le de vous avoir prévenu(e) même si c’est trop tard et insistez plutôt sur ces précédentes réussites.  

Waouh ! Première journée sans couche et sans accident ! Votre enfant devient propre le jour. C’est le signe qu’au niveau cérébral, les connexions qui permettent à son système nerveux central de contrôler ses sphincters sont établies. 

Prochaine étape : plus de couche la nuit ! Pour cela, il va falloir attendre quelques mois, car durant son sommeil, et notamment en phase de sommeil profond, il est difficile pour les enfants de se rendre compte, qu'ils ont envie d’aller aux toilettes. L’acquisition de la propreté nocturne est beaucoup plus tardive. 

Dans un premier temps, essayer de lui retirer sa couche pour la sieste. En cas d’accident, ne le grondez pas. S’ils se reproduisent plusieurs jours de suite, proposez de remettre une couche afin que vous enfant ne se sente pas en situation d’échec. Une fois la propreté acquise pendant la sieste, vous pourrez essayer de retirer sa couche pour la nuit.

Nouvelle expérience pour ses papilles ! Votre enfant vient de manger sa première bouchée de glace. Il a dû faire une tête rigolote ! Dans la cadre de la diversification alimentaire, rien ne s’oppose à ce qu’un bébé goutte un peu de glace. 

Cependant, il faut savoir que la glace n’est pas considérée comme un produit laitier en raison du sucre et de la matière grasse qu’elle contient. 

Et un sorbet même s’il contient au moins 45 % de fruits ne compte pas comme une ration de fruits. Ce sont des produits-plaisirs à consommer exceptionnellement. L’idéal est de proposer à votre enfant de la glace ou du sorbet à la fin d’un repas. Consommés en dehors des repas, ils apportent brutalement une grande quantité de sucre à l’organisme qui sécrète alors de l’insuline, une hormone qui favorise le stockage des graisses. Ce qui n’est pas le cas en fin de repas puisqu’ils sont associés à d’autres nutriments absorbés pendant le repas.

Ça y est ! Votre enfant vient de faire sa première nuit. Par habitude, vous vous êtes réveillé(e) à l’heure à laquelle vous le nourrissiez jusqu’à maintenant et cette nuit, rien : il a dormi d’un seul trait jusqu'au petit matin.

C’est le signe que votre bébé a atteint un poids suffisant pour passer des nuits sans se réveiller. Pour conforter ce nouveau rythme, aidez-le à différencier le jour et la nuit. La nuit, fermez les volets et les rideaux et ouvrez-les le jour. 

Au moment de la sieste, ne fermez que les rideaux et installez un rituel différent de celui du coucher. Le soir, éteignez les lumières et réduisez les sources de bruit. S’il arrive à votre enfant de se réveiller dans la nuit, n’éclairez qu’une veilleuse pour rester dans la pénombre et parlez-lui à voix basse. Enfin, pour l’aider dans l’apprentissage du sommeil, installez un rituel calme et rassurant à l’heure du coucher.

Quel beau cadeau ! Grâce à ce vélo à deux roues et sans pédales, votre enfant va apprendre à faire du vélo sans passer par l’étape des stabilisateurs. Il a certainement vite compris qu’il devait prendre appui sur ses pieds pour s’élancer et trouver l’équilibre. Il a peut-être commencé par faire un mouvement symétrique des jambes. Mais très vite, il va alterner jambe droite et jambe gauche d’avant en arrière. 

Avec un peu d’expérience, il s’élancera plus en avant avec une poussée des jambes plus forte. Et là, magie ! La draisienne restera en équilibre même si ses pieds ne touchent plus le sol. 

Rapidement, montrez à votre enfant comment freiner autrement qu’avec ses pieds et comment maitriser sa direction. Apprenez-lui aussi évidemment à mettre un casque dès qu’il enfourne son engin car un enfant de 3 ans bien entraîné peut atteindre la vitesse 5 ou 6 km/h !

Ça y est ! Votre enfant a passé sa première nuit dans un grand lit. Son lit à barreaux était devenu trop petit et il tentait d’enjamber la barrière. Ce passage à un lit de grand est vécu par certains enfants comme un changement valorisant. 

Pour d’autres, cette évolution peut être stressante et ils peuvent avoir besoin de plusieurs nuits pour trouver leurs marques. 

Dans tous les cas, le rôle des parents et de rassurer et de donner confiance. Rappelez les avantages du lit plus grand : le soir, vous pouvez vous allonger à côté de lui pour lire une histoire, il peut y accueillir tous ses doudous et il peut descendre et monter seul dans son lit. Pour gérer la transition en douceur, maintenez le même rituel de coucher que celui que vous aviez lorsque votre enfant était encore dans son lit à barreaux. L’idée est de changer, sans tout changer pour que votre enfant garde ses repères !

« C’est moi qui me lave tout seul ! » Votre enfant affiche fièrement sa volonté de s’autonomiser. Bravo ! Cette première toilette reste cependant assez approximative et il y a de l’eau partout… 

Pour autant, vous ne pouvez dissuader votre enfant de s’autonomiser et la prochaine fois qu’il souhaite se laver seul, encouragez-le. Mais sous prétexte de plier du linge ou de faire un peu de rangement, restez dans la salle de bain et supervisez sa toilette. Pour l’aider à mémoriser les étapes, chantez ensemble une comptine comme « et le cou alouette… et le ventre, alouette… ». Enfin, passez un accord : OK, il se lave seul, mais vous vérifiez à la fin s’il est tout propre et bien rincé. 

Les spécialistes de la petite enfance s’accordent à dire que les enfants sont vraiment capables de se laver sans aide vers 7 ou 8 ans. Patience.

Au revoir ! Ciao ! C’est la première fois que votre bébé agite sa main pour faire coucou. 

Pour l’instant, il agit par mimétisme, en reproduisant inconsciemment et sans en comprendre le sens, un geste que vous venez de faire immédiatement devant lui. Quand il sera plus grand, il vous imitera « en différé » : il sera capable de refaire un geste qu’il a observé auparavant dans son quotidien. 

Ce sera alors le signe que votre enfant aura intégré le concept de permanence : il comprendra qu’une chose existe toujours même si elle n’est plus dans son champ de vision. 

Vous pouvez l’aider à développer cette nouvelle fonction symbolique avec des jeux d‘imitation comme avec des jeux de rôle (déguisements, dinette…), des jeux de représentation (dessin, pâte à modeler…) ou les jeux de mise en scène (ferme, cirque avec leurs figurines…). Un petit coucou annonce de grands progrès…

Votre enfant évolue de jour en jour… C’est le moment de commencer à remplir le mémo des premières fois pour ne rien oublier. Sélectionnez l’événement que vous souhaitez enregistrer et n’hésitez pas à l’enrichir de quelques commentaires !

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