colère de bébé boiron

Que nous disent les colères de bébé ?

S'éveiller au monde
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Mémo des premières fois

La crise des deux ans ou le « terrible two »

Enchaînement de non, cris, pleurs, coups de pieds, coups de poing, roulades au sol, lancés d’objet, refus de se laisser attraper… Les crises de colère caractéristiques de la petite enfance commencent généralement vers 18 mois et peuvent durer jusqu’aux 3 ou 4 ans de l’enfant. Le « terrible two » (de l’anglais « 2 ans terribles ») est une étape importante dans le développement psycho-affectif de l’enfant et une épreuve fatigante pour les parents…

pleurs de bébé Boiron

Affirmation de soi…

Ces crises de colère sont l’expression de la première crise identitaire de l’enfant (la seconde survenant à l’adolescence). Il cherche à s’affirmer en se détachant de ses parents. Il prend conscience de sa place dans le monde, comprend mieux ses envies et ses besoins, et les revendique. Il manifeste un besoin fort d’autonomie et tente de repousser toutes les limites qu’il rencontre en exprimant fortement son désaccord. Il cherche à faire les choses par lui-même, et souvent pas comme les parents l’entendent.

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… Et immaturité émotionnelle

A cet âge, certaines zones du cerveau de l’enfant ne sont pas suffisamment matures pour qu’il régule ses émotions. Elles le submergent sans qu’il puisse mettre des mots dessus. Ce flot d’émotions intenses et les frustrations difficilement maitrisables expliquent les crises de colère, et les refus d’obéir.

Certains enfants ont plus tendance à faire des crises de colère que d’autres, peut-être parce qu’ils sont plus réceptifs à ce qui se passe dans leur entourage. Elles sont aussi plus fréquentes chez les enfants qui sont moins à l’aise avec le langage et qui n’arrivent pas à verbaliser leur mécontentement comme ils le voudraient.

Comment gérer ces crises de colère ?

Ces crises de colère rendent la vie difficile pour toute la famille et il n’existe pas de solution miracle. Voici simplement quelques conseils pour aider votre enfant et vous-même à mieux traverser cette période.

En général :

  • Veillez à partager avec votre enfant, des moments complices où vous le comblez de câlins : les signes d’amour sont émotionnellement rassurants.
  • Repensez la routine des journées en conservant suffisamment de temps de repos et peut-être en avançant l’heure du dîner.
  • Évitez les lieux bruyants et trop stimulants comme les centres commerciaux, les foires…
  • Évitez les excès de sucre : ils peuvent avoir un effet sur son comportement.
  • Bougez avec votre enfant : l’exercice physique apaise.

Lors de la crise :

  • Rassurez-le en mettant des mots sur ces émotions : « Je comprends que tu es en colère… »
  • Essayez de rester calme, ne haussez pas le ton : il pourrait crier alors encore plus fort.
  • Éloignez-vous quelques instants pour respirer profondément, en gardant un œil sur votre enfant.

Après la crise, une fois le calme revenu :

  • Faites un gros câlin pour rassurer votre enfant car lui aussi il est déstabilisé par ce flot d’émotions.
  • Rappelez les limites qu’il ne doit pas franchir (c’est pour son bien).
  • Invitez-le à s’exprimer sur les raisons de sa colère.
  • Expliquez-lui que la prochaine fois, il pourrait utiliser la parole plutôt que les cris pour vous faire savoir qu’il est en colère.

Parents, positivons !

Ces crises de colère sont normales et sont le signe du bon développement de la personnalité de votre enfant Cette quête d’autonomie l’aide à développer diverses capacités, à devenir plus autonome et à gagner confiance en lui.