Comment aider un enfant nerveux à s’apaiser ?

Les enfants peuvent traverser des périodes de nervosité et d’agitation au cours desquelles ils semblent avoir des difficultés à maitriser leurs émotions… Quelles que soient les raisons à l’origine de ces épisodes, le rôle des parents est d’aider leur enfant à se libérer des tensions pour se sentir bien. Quelques conseils pour retrouver le calme…

Comment aider un enfant nerveux à s'apaiser ?

Les jeunes enfants peuvent rencontrer des périodes au cours desquelles ils se montrent agités, nerveux, turbulents et « ils ne tiennent pas en place ».

Cela peut être lié à l’approche d’un grand changement comme une nouvelle nounou, un déménagement, l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur, l’entrée à l’école, le jour de l’anniversaire ou la venue du Père-Noël… Ce comportement nerveux peut aussi être dû à une carence de sommeil à la suite d’une « mauvaise nuit », à une infection passagère, à une journée passée sans sortir de la maison, à une forte stimulation lors d’une fête au cours de laquelle l’ambiance a été particulièrement bruyante et agitée…

Quelle que soit la situation responsable de cette nervosité, les parents peuvent aider l’enfant à exprimer ce qu’il ressent, à contrôler son excitation et à libérer ses tensions.

Quelques pistes pour accompagner les parents et les enfants…

(Ré)instaurer une routine stable qui favorise le sommeil

Rappelons les besoins1 des enfants…

  • à la naissance, entre 15 et 17 heures de sommeil par jour,
  • entre 1 et 2 ans, entre 11 et 14 heures de sommeil par jour,
  • et entre 3 et 5 ans, entre 10 et 12 heures de sommeil par jour.

Le sommeil est essentiel au développement cérébral des enfants. Il améliore les capacités de concentration, consolide les informations mémorisées dans la journée et favorise les apprentissages.2 Il régule en outre la production d’hormones de croissance, mais aussi de cortisol qui agit sur l’humeur, l’appétit2

 

Manger sainement et de façon équilibrée

L’alimentation est le deuxième pilier de l’équilibre et du bien-être. Elle joue un rôle essentiel dans la croissance de l’enfant, mais aussi dans son développement cérébral, social et affectif… Une diversification alimentaire réussie et des repas équilibrés sont le gage d’une bonne santé pour le présent et l’avenir. Les habitudes alimentaires inculquées au jeune enfant fixent des repères qui resteront à l’âge adulte.

Certains aliments sont évidemment à consommer avec modération. Le sucre reste un aliment à consommer sans excès car il favorise la prise excessive de poids et l’apparition de caries. Attention aussi aux plats industriels qui contiennent des graisses en excès et souvent trop de sucre.

Préférer le « fait maison » et encourager l’enfant à participer à la préparation de recettes : une bonne solution pour lui faire manger des aliments qu’il ne connaît pas.

Pour connaître des recommandations alimentaires destinées aux enfants, rendez-vous sur : https://www.mangerbouger.fr/manger-mieux/la-fabrique-a-menus/recettes/tag/Diversification%20Alimentaire?page=1 (consulté en juin 2024)

 

Inciter l’enfant à bouger

Une grande promenade, quelques jeux à la piscine, un jeu de ballon, une balade à vélo, une séance de danse… N’importe quelle activité physique adaptée à l’enfant lui permet de se défouler en se libérant de son trop-plein d’énergie. Bouger permet au corps de sécréter des hormones telles que des endorphines, de la dopamine ou encore de l’adrénaline3 qui réduisent le stress, améliorent la qualité du sommeil et régulent l’humeur.

Sur le plan psychologique, l’activité « sportive » permet aussi de gagner en confiance et en autonomie, d’apprendre à respecter les règles, de se sociabiliser auprès d’autres enfants… C’est une source de plaisir qui a un impact positif sur le corps et sur le mental. A partir d'un an, il est recommandé pour un enfant de se dépenser au moins 3 heures par jour4, de préférence en plein air.

 

Limiter les temps d’écran5

Un temps devant les écrans inadapté à l’âge et trop prolongé a de nombreuses répercussions sur le développement de l’enfant. Ces mauvaises habitudes contribuent au surpoids lié au grignotage, à une altération et à une diminution du sommeil, à un manque d’activité physique, à des troubles de l’attention et de la concentration, à des retards de langage, à de la fatigue et à des problèmes de vision : autant de troubles qui peuvent entraîner des états d’agitation. Pour la santé et l’équilibre des jeunes enfants, une règle s’impose :

  • Avant 3 ans, pas d’écran. A cet âge, les enfants ont besoin d’interagir avec leur environnement et d’utiliser leurs sens.
  • Avant 6 ans, pas de console de jeu. La télévision peut être introduite mais avec modération : 30 minutes à 3 ans à 1 heure maximum par jour à 6 ans. L’écran doit être un temps de partage avec un parent5.

Pour en savoir plus sur l’usage raisonné des écrans : https://jeprotegemonenfant.gouv.fr/ecrans/ (consulté en juin 2024)

 

Lui apprendre à se calmer et à se détendre…

  • Par la respiration et les étirements inspirés du yoga. Faire avec l’enfant, des respirations profondes : on gonfle le ventre comme un ballon et on souffle tout doucement comme à travers une paille. Ensuite, on s’étire lentement comme un chat à quatre pattes. A reproduire autant de fois que nécessaire…
  • En parlant et en incitant l’enfant à expliquer pourquoi il se sent nerveux ou agité. Un enfant qui livre ses émotions et qui se sent compris se calme plus facilement.
  • En jouant à des jeux calmes, faisant appel à son observation et sa concentration.
  • En lui proposant de dessiner ou de faire de la pâte à modeler : faire et défaire peut être une activité apaisante pour un enfant nerveux.
  • En faisant « un câlin l’un contre l’autre », en écoutant de la musique calme. Sentir son parent près de lui favorise l’apaisement de l’enfant6.

 

Penser à l’homéopathie pour les enfants

Le sirop Quiétude, médicament homéopathique traditionnellement utilisé en cas de nervosité passagère, contribue à favoriser l’apaisement des enfants. Quiétude est compatible avec d’autres traitement en cours. Ce médicament est réservé aux enfants de plus d’un an et nécessite un avis médical chez l'enfant de moins de 30 mois. Chez l'enfant de plus de 30 mois, le traitement ne doit pas dépasser 10 jours. Si les troubles persistent, le traitement doit être réévalué.

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Quiétude®

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Quiétude®, sirop. Médicament homéopathique aux 6 substances actives, traditionnellement utilisé chez l'enfant dès 1 an en cas de nervosité passagère et en cas de troubles mineurs du sommeil. Chez l'enfant de moins de 30 mois, prendre un avis médical. Chez l'enfant, un trouble du sommeil nécessite une consultation médicale. Contient de l'éthanol. Demandez conseil à votre pharmacien. Lire attentivement la notice. Si les symptômes persistent, consultez votre médecin.

 

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